Dans ce TPS couloir, l’horreur gothique rencontre avec fracas le western spaghetti, revisité lui-même par Tarantino, et c’est « bad ass ! ». De la vermine poilue avec de grandes dents, en nombre, sous un soleil inattendu, du tir quasi à bout portant et des gros coups de poing électriques pour de belles explosions corporelles. C’est un gameplay direct, sans aucune prise de tête ou subtilité malvenue, couplé à une exploration extrêmement réduite. Un peu répétitif sur la longueur (le coup des boss qui deviennent des trash mobs), j’ai quand même eu la sensation très agréable de jouer à un type de jeu bien fun et bien bourrin, quasiment disparu, qu'on trouvait surtout sur Xbox 360. L'énorme « mais », ce sont de violentes pertes de sauvegarde que j'ai subi : plusieurs heures envolées, plusieurs chapitres faits à l’affilée. A défaut de patch, grosse dose de sang-froid exigée pour profiter du jeu, au moins autant que pour affronter les monstres. Finir le chapitre en entier, sortir du jeu à la sauvage, ne jamais continuer ou reprendre le jeu, charger impérativement la partie depuis un emplacement de sauvegarde. Ensuite croiser les doigts, cracher par terre et toucher du bois.