Carapace Mortelle (le titre officiel selon l’écran d’accueil de ma Switch), c’est un peu comme une grosse boule de bouse : ça sent mauvais et il faut se noircir méchamment les ongles pour dénicher un semblant de pépite. Notre perso est une vermine nue, chétive, armée d'une épée. Elle doit prendre possession de « shell », des armures pour évoluer dans un monde cauchemardesque. Les environnements sont blindés de mobs avec au bout du chemin, des boss (des sacs à PV). C’est lent, le lock défaille. Tout est extrêmement punitif. Une fois un gros boss vaincu, surprise, il faut revenir au point de départ, dans une quasi-obscurité avec encore plus d’ennemis à abattre ! Pour souffrir encore plus, j’ai choisi la pire version du jeu. Sur Switch, c’est pixelisé, sans détail. Le framerate tousse... Et pourtant, malgré tout, l’intérêt augmente à mesure que l'on maîtrise notre parasite et son immense inertie. Pour parer, il est possible de se pétrifier façon statue de pierre, même en pleine attaque, et de poursuivre son attaque sitôt la parade effectuée. Pouvoir changer de « carapace » (et de stats à tout moment) est également une brillante idée. Il faut donc gratter fort, en serrant les dents