Samurai Shodown 4 constituait en 1996 l'épisode ultime de la série dans la baston 2D... jusqu'au 5ème volet sorti en 2003 et développé par SNK-P. Une nouvelle fois, les programmeurs débordent d'idées afin de relancer le style. Cette fois-ci, le jeu propose un scénario plus étoffé et moins sous-entendu, des modes Story et Normal ayant vu le jour dans le menu de démarrage. Vous avez donc un temps imparti, plus ou moins long selon votre perso, pour atteindre l'"Amakusa Castle" et si possible anéantir votre rival (ex : Haohmaru / Genjuro, Galford / TamTam...). Au niveau des combats, les possibilités ont été repoussées suivant le modèle du n°3 : les deux styles de combat sont disponibles (Slash ou Bust), donc deux furys, mais on peut aussi déposer sa lame à terre pour continuer le combat à mains nues. De nouvelles manips ont été ajoutées pour effectuer des enchainements, et désormais un mode Practice est également présent. Pour couronner le tout, la bande-son est mémorable ! C'est riche et novateur à souhait, les combattants ont tous beaucoup de style, et parmi eux, les frères Kazama font fureur ! On ne sera jamais déçu avec Samurai Shodown !

Je n'en doute pas, le 2nd Samurai Shodown reste et restera mon épisode préféré de la saga. Mais je ne doute pas non plus que le meilleur épisode, celui qui frôle la perfection et inspire le respect, c'est l'opus 4 ! Cet Amakusa's Revenge reprend la (belle) patte graphique du III pour les persos, augmente son roster avec des figures connues (Charlotte est de retour !), tout en nous proposant une mise en scène brillante et des décors fabuleux, jouant sur un thème ou sur une seule et même couleur. Le jeu est nettement plus amusant que son prédécesseur (le III). Nous avons droit à un mode facilitant les combos, le Beginners Class, idéal pour fendre sans vergogne l'adversaire (j'adore, mais chut, il ne faut pas dire que je joue avec ce mode) ou à un mode Expert, bien tendu, qui empêche de parer les attaques. A la clé, quelque soit le mode, des duels tranchants littéralement l'écran, avec des animations et des postures classes en toute circonstance. Bon, est-ce que, finalement, ce ne serait pas cet épisode-là mon préféré ? Le doute est permis. Une chose est sûre, je le trouve en comparaison du III et du V nettement au dessus, sur tous les plans.