STEELRISING  
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OUI, MAIS...
Iglou Depuis quelques années, le Souls-Like est devenu un genre important, et c'est au tour des Français de chez Spiders de rendre leur copie sur le genre. Avant de rentrer dans le vif du sujet, citons tout de suite les petits choses qui fâchent, comme l'absence de VF alors que le jeu se passe pendant la Révolution française, une caméra parfois capricieuse lors de scène de plateforme, et des dialogues parfois sans son. À côté de ça, Steelrising est réellement un bon jeu. Bien sûr, il n'atteint pas le ténor du genre, mais il n'a pas à rougir, surtout qu'il apporte quelques nouveautés, comme la gestion de l'endurance qui une fois vide vous permettra, si vous avez le bon timing, de recharger quasiment l'entièreté de votre barre. Mais attention, le mauvais timing sera puni par l'incapacité de votre endurance à remonter pendant quelques secondes. Une petite composante metroidvania est présente, avec trois pouvoirs que va récupérer Aegis (l'héroïne automate du jeu). Steelrising est un Souls-Like un peu trop classique et facile, mais il fait les choses bien et seul le budget manque pour que Spiders monte d'un palier en qualité. Les talents sont bien présents, à l'image de cette magnifique DA.
LA REUSSITE ? PAS AUTOMATIQUE
Lulah03 Sur le papier, l'univers propre à la Révolution française et la direction artistique du titre étaient prometteurs pour ce nouveau Spiders. Une fois manette en mains, la machine s'est grippée. On se retrouve face à un jeu aux animations inégales, mais en nette amélioration par rapport aux précédentes productions du studio. Le titre souffre dès le début d'un soucis de "tracking" des attaques et d'une zone d'agro des ennemis complètement disproportionnée et injuste. Deux aspects qui remettent en question l'essence même du genre. La soi-disant difficulté du jeu vient donc principalement de ces 2 aspects auxquels il faut se soumettre, sans jamais savoir si ça vient du budget du projet ou du savoir-faire des développeurs. Fait notable, tant il a fait couler d'encre auparavant, SteelRising bénéficie d'un mode accessibilité permettant d'ajuster les paramètres pour réduire la frustration de certains joueurs. Mais ce mode fait encore une fois la démonstration de son inutilité : la difficulté du jeu s'effondre totalement dès lors qu'on aura suffisamment acquis d'expérience et de force, transformant ainsi SteelRising en Beat'em all insipide dont on ne retiendra que le tarif excessif.
OUI, MAIS...
Wizzy 1789. Paris est dévasté, envahi par des hordes d'automates agressifs à la solde de Louis XVI. Notre héroïne, marionnette faite de bois et d'écrous, virevolte tout en assénant des coups de cisaille dans les tibias métalliques. Avec sa direction artistique "nacre et dentelle", Steelrising rehausse les faits historiques, et son défilé de pantins d'un vernis "Steampunk" superbe et délicat. Pour un Souls-like, genre que je crains par dessus tout, le jeu propose une difficulté abordable qui me convient bien. Et lorsqu'il s'agit d'avancer dans l'histoire principale, sans se retourner, de découvrir les quartiers (avec comme point d'orgue Versailles), Steelrising s'avère être un pur concentré d'action, nerveux et dynamique. Hélas, en bon élève, j'ai tenu à faire les missions secondaires qui nous imposent de faire de nombreux allers-retours, parfois au sein même d'un niveau. Le risque est de ne plus savoir quel chemin prendre, alors qu'on a la boussole activée et tous les raccourcis débloqués. Ajoutez à ça des mobs identiques à dessouder à la chaîne, un perso stuffé à mort (à force de tourner en rond) et le résultat m'a paru un peu fastidieux sur les jointures.
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