Poser les mots sur ce Zelda n’est pas chose facile tant je suis passé par différents stades le long des 80 heures que j’ai mis pour voir les crédits de fin. Il est bon de rappeler que TOTK fait suite à l’incroyable BOTW, et mettons les choses au clair, la claque sera moins grande. Non moins immédiate, car je dois avouer que les 40 premières heures, je ne pouvais m’empêcher de voir une redite du premier - même si j’adorais ce à quoi je jouais. Certes, quelques changements, mais rien qui ne me transcende. Une fois la carte défraîchie, j’ai enfin pu rentrer dans le dur de TOTK, et c’est un gouffre de contenu et de qualité qui s’est ouvert devant moi : tous les petits détails qu’ils ont rajoutés comme des grottes, des labyrinthes, des quêtes annexes réellement intéressantes, un level design qui se réinvente et des idées de game design partout, tout le temps. TOTK est un meilleur épisode que le 1er, il peaufine la formule. Il met peut-être un peu trop de temps à montrer ses véritables atouts, mais une fois fait, c'est bouché bée qu'on parcourt l'aventure. Oui, TOTK rentrera bien dans l'histoire, tout comme son final - un des meilleurs de tout le JV, épique et émotionnel.

Il va falloir s'y faire, Breath of the Wild n'a plus rien d'unique. La faute à ce Tears of the Kingdom qui réemploie la map précédente, en la garnissant de petites îles flottantes dans les cieux et d'un vaste souterrain plongé dans l'obscurité. En début de partie, la construction d'engins motorisés me rebutait... Et pourtant, c'est bien ce côté "meccano" qui agit comme un révélateur. La logique de Breath of the Wild est ici poussée jusqu'au bout : nous sommes libres d'explorer, tout comme avant, mais aussi d'agir comme on l'entend, car le jeu nous permet tout. Cette incroyable sensation de liberté (décuplée donc) épouse une aventure qui enchaîne les moments d'anthologie, non-stop, et un monde, désormais familier, généreux en quêtes et en rencontres (Rauru, Babil...). Les heures de jeu défilent et le plaisir est total ! Le simple fait de rédiger cet avis me donne envie de rallumer la console. A mes yeux, le meilleur volet du diptyque, et le jeu mastodonte de la Switch.

Les rares suites directes dans la série Zelda ont été des contre-modèles de jeux illustres. Pourtant, face à l’aura déjà éclatante de Breath of the Wild, Nintendo a choisi la voix d’une évolution tranquille avec Tears of the Kingdom. Suite scénaristique, mais version 1.5 ? Le démarrage, à la fois réussi mais totalement calqué sur BotW, peut même manquer de passion : une fois descendu du ciel après une première zone de tutoriel, Link part redécouvrir un monde qu’il connaît déjà, malgré de nombreux changements. Une direction est légèrement soufflée, mais la liberté est une fois encore totale, et l’aventure, en fin de compte, bien plus dense que BotW, y compris avec son pass de DLC. A l’étendue d’Hyrule déjà offerte, s’ajoutent ainsi les îles célestes, et plus inattendu, les contrées immenses des profondeurs. Et au fil d’une avancée pourtant agrémentée d’une solide quête principale réservant des moments épiques et émouvants, l’impression que TotK sublime encore ce qui faisait déjà la force de BotW : il ne s’agit même plus de laisser le joueur vivre sa propre aventure, puisqu’il peut même (littéralement) la construire. Magnifique n’est même pas assez pour qualifier ce Zelda !

Plongez dans le monde ensorcelant de Zelda: Tears of the Kingdom, une expérience vidéoludique à couper le souffle ! Dès les premières minutes, l'immersion est totale. Les paysages grandioses se déploient devant vos yeux ébahis, chaque détail visuel est soigneusement façonné. L'histoire captivante vous emporte dans une quête épique, où mystères et révélations se succèdent. Le gameplay est une symphonie sans faute tout au long des 90 heures. Les sanctuaires sont plaisant et les donjons principaux épiques. Les personnages que vous rencontrez sont profondément attachants, leurs histoires tissent une toile d'émotions qui vous enveloppe. Zelda: Tears of the Kingdom repousse les limites de l'imagination. Les mécaniques de jeu innovantes et les environnements immersifs créent une expérience inoubliable. Chaque moment passé dans ce monde fantastique laisse une empreinte indélébile dans votre mémoire de joueur. Préparez-vous à vivre une aventure extraordinaire ! Il était difficile de faire mieux que BOTW mais Zelda: Tears of the Kingdom y arrive, et il est un chef-d'œuvre qui restera gravé dans les annales du jeu vidéo.

Il est des jeux qui rentrent immédiatement au panthéon du jeu vidéo. Non content d'avoir révolutionné la série et le genre Open World, Breath of the Wild pouvait légitimement prétendre au titre de plus grand jeu de tous les temps. Sa suite aussi. En plus de transcender un monument qui semblait déjà sans limite, Tears of the Kingdom brise tous les frontières inattendues, à commencer par celles des cieux qui n'auront jamais été aussi immenses et poétiques dans le médium. La promesse de Skyward Sword est enfin tenue. Dès lors, on découvre un Hyrule complètement remanié, qui ne m'a jamais donné le moindre sentiment de redite. Puis arrivent les profondeurs, à l'étendue abyssale. La surface de jeu de BOTW a triplé de taille, tout en conservant son contenu vertigineux et son level design faisant autorité. Enfin, TOTK révolutionne le champ des possibles de par ses nouvelles mécaniques de construction et de physique : du jamais vu ! Seul votre esprit imposera une limite. Il est préférable d'avoir fait BOTW avant TOTK, tant le récit s'avère être une suite directe et le jeu difficile, sans concession. Si l'histoire m'a moins touché, elle aura eu néanmoins de très grands moments. Bravo.

Tears of the Kingdom innove par les nouveaux pouvoirs qui permettent des combinaisons et interactions avec le décor assez folles, et reprend toutes les bases posées par Breath of The Wild en y ajoutant des nouveautés dans la carte, le bestiaire etc. L'histoire nous place après les événements des 4 prodiges et de la défaite du Fléau, en nous plongeant dans les origines d'Hyrule et de ses créateurs. Les nouveaux lieux (Ciel et Profondeurs) nous amènent vers des nouveaux endroits à découvrir mais sont trop petits (îles) ou répétitifs et ternes (Profondeurs) pour satisfaire nos attentes. Reprendre les bases de Breath of the Wild fait d'emblée de cette suite un excellent jeu d'aventure, mais l'effet de déjà vu prime sur la nouveauté et vient nous rappeler la 1ère aventure sans cesse (Hyrule, le bestiaires, les quêtes, persos, l'encyclopédie) ; on a l'impression de refaire le premier jeu ! Je qualifierai donc ce Tears of the Kingdom de DLC 1.5 : excellent dans son entièreté, très riche, mais trop peu changeant par rapport à son prédécesseur. Je suis donc satisfait de mon aventure de + de 140h, mais déçu d'avoir eu ce sentiment de redite pendant quasiment tout le jeu.

Après un Breath of the Wild d'excellente facture, Link replonge pour une nouvelle aventure à la recherche de la princesse Zelda dans le monde d'Hyrule. Le lien entre les deux jeux ? Celui-ci est la suite directe du premier, tout simplement ! On retrouve l'extraordinaire monde ouvert de BotW, toujours aussi grand et plein de liberté. Les mêmes habitants, les mêmes villages. Les mêmes monstres, les mêmes dangers. Les mêmes sensations de découverte et de solitude. Le même en tout, mais en plus grand, car cette fois l'aventure se passe également dans les airs et sous terre ! Bref, trois fois plus d'exploration et d'émerveillement, ou presque : le monde de la surface reste le plus intéressant à mes yeux et je n'affectionne que peu les profondeurs. Évidemment, l'histoire et les grands axes de développement sont nouveaux, ce n'est pas un pur copié-collé ! La sensation de redite est bien réelle, ce qui peut laisser planer par moment un voile de lassitude, mais le matériau étant si énorme que l'on est vite repris par le souffle chaud de l'aventure, bien aidé par les nouvelles habilités et autres gadgets mis à disposition. Bilan : on reste sur un grand cru, toujours plus grand !