Du rififi dans les studios
- Twinsen Threepwood
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MAJ : Bloomberg va plus loin concernant les révélations sur les départs chez Bandai Namco. C'est assez écoeurant...
Plusieurs employés ont rapporté à Bloomberg que Bandai Namco usait de la technique très controversée du « oidashi beya » ou « salles d'expulsion », ce qui concrètement veut dire placer des employés dans des salles où il n'y a absolument rien à faire (niveau travail concret) histoire de les motiver à partir d'eux-mêmes, surtout que plus on reste longtemps à ne rien faire, plus on perd d'indemnités de licenciements faute de « performance ».
Un représentant de Bandai Namco nie catégoriquement la pratique, et se contente de dire qu'il arrive effectivement que des employés ont besoin d'attendre « un certain temps » avant de se voir confier un autre projet. Pas le même son de cloche de la part de Bloomberg dont les sources évoquent que sur environ 1300 employés chez l'éditeur, 200 ont été placés dans des « salles d'expulsion » et la moitié du lot a déjà démissionné.
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Plusieurs employés ont rapporté à Bloomberg que Bandai Namco usait de la technique très controversée du « oidashi beya » ou « salles d'expulsion », ce qui concrètement veut dire placer des employés dans des salles où il n'y a absolument rien à faire (niveau travail concret) histoire de les motiver à partir d'eux-mêmes, surtout que plus on reste longtemps à ne rien faire, plus on perd d'indemnités de licenciements faute de « performance ».
Un représentant de Bandai Namco nie catégoriquement la pratique, et se contente de dire qu'il arrive effectivement que des employés ont besoin d'attendre « un certain temps » avant de se voir confier un autre projet. Pas le même son de cloche de la part de Bloomberg dont les sources évoquent que sur environ 1300 employés chez l'éditeur, 200 ont été placés dans des « salles d'expulsion » et la moitié du lot a déjà démissionné.
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- Twinsen Threepwood
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Suite aux contre-performances successives de Jusant et Banishers, DontNod est dans la sauce : départ du directeur narratif, suspension de la cotation en bourse et restructuration avec 69 licenciements à la clé.
Pendant ce temps, Ubisoft Paris ouin ouin parce qu'on leur demande au moins 3 jours de présentiel par semaine et que certains employés sont partis vivre à l'autre bout du pays depuis le COVID et leur accord 100% Télétravail.
Pendant ce temps, Ubisoft Paris ouin ouin parce qu'on leur demande au moins 3 jours de présentiel par semaine et que certains employés sont partis vivre à l'autre bout du pays depuis le COVID et leur accord 100% Télétravail.
Modifié en dernier par Twinsen Threepwood le jeu. 17 oct. 2024 13:31, modifié 1 fois.
Difficile de viser un succès commercial avec des jeux qui se restreignent dès le départ à un public plutôt restreint, ou alors adapter les budgets. Ca rappelle Remember Me, dont les parti-pris allaient forcément ne pas attirer tout le monde.
Il va leur falloir développer un nouvel épisode de Life is Strange.
Il va leur falloir développer un nouvel épisode de Life is Strange.
- Twinsen Threepwood
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Un article intéressant sur la fuite des talents chez CD Project depuis The Witcher III
https://www.gamekyo.com/blog_article476937.html
https://www.gamekyo.com/blog_article476937.html
- Twinsen Threepwood
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Ubisoft s'enfonce encore dans le rouge
Ubisoft se résout à publier son rapport fiscal pour le premier semestre de l'année fiscale en cours et comme attendu, ce n'est pas la fête avec un CA en baisse et surtout un véritable plongeon dans la trésorerie avec environ 246 millions de pertes nettes sur 6 mois (34 millions de pertes un an auparavant). La société est désormais endettée à hauteur d'1,4 milliard d'euros, et a dû licencier près de 2000 employés en deux ans.
Un sacré coup dur quand en 2023, l'éditeur ne comptait que sur The Crew Motorfest (qui a d'ailleurs fait un joli lancement) en promettant le retour aux verts pâturages avec Star Wars Outlaws, un vrai échec commercial se rajoutant à une trop longue liste sur lequel l'éditeur ne peut même plus compter sur la longueur : Avatar, Prince of Persia : The Lost Crown, Skull & Bones, XDefiant…
Si la fin d'année en restera dans la rouge tant il ne peut y avoir de miracle avec une simple sortie Steam de ce même Star Wars Outlaws, les espoirs sont tournés vers le messie Assassin's Creed Shadows faisant tout pour montrer patte blanche : promesse d'une expérience suffisamment peaufinée, fin des accès anticipé pour x éditions, première extension offerte à tous… Pour autant, Guillemot a ouvertement conscience que février 2025 sera particulièrement chargé niveau calendrier, donc bonne chance à lui.
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Ubisoft se résout à publier son rapport fiscal pour le premier semestre de l'année fiscale en cours et comme attendu, ce n'est pas la fête avec un CA en baisse et surtout un véritable plongeon dans la trésorerie avec environ 246 millions de pertes nettes sur 6 mois (34 millions de pertes un an auparavant). La société est désormais endettée à hauteur d'1,4 milliard d'euros, et a dû licencier près de 2000 employés en deux ans.
Un sacré coup dur quand en 2023, l'éditeur ne comptait que sur The Crew Motorfest (qui a d'ailleurs fait un joli lancement) en promettant le retour aux verts pâturages avec Star Wars Outlaws, un vrai échec commercial se rajoutant à une trop longue liste sur lequel l'éditeur ne peut même plus compter sur la longueur : Avatar, Prince of Persia : The Lost Crown, Skull & Bones, XDefiant…
Si la fin d'année en restera dans la rouge tant il ne peut y avoir de miracle avec une simple sortie Steam de ce même Star Wars Outlaws, les espoirs sont tournés vers le messie Assassin's Creed Shadows faisant tout pour montrer patte blanche : promesse d'une expérience suffisamment peaufinée, fin des accès anticipé pour x éditions, première extension offerte à tous… Pour autant, Guillemot a ouvertement conscience que février 2025 sera particulièrement chargé niveau calendrier, donc bonne chance à lui.
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Bien d'accord avec toi, Fabian, même si les consommateurs ont mis du temps à comprendre qu'ils se faisaient avoir par des productions fades et sans génie, typiques du capitalisme (zéro risque) en quelque sorte mais le talent en moins par rapport à d'autres studios qui mettent au moins les formes pour faire passer la pillule (ou avaler les couleuvres, c'est selon)... L'inertie, sans doute ?
- Twinsen Threepwood
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Vers la disparition de Bioware?
Le jeu a pourtant reçu de bonnes critiques, mais c'était pas la meilleure idée et le meilleur timing pour faire du militantisme LGBT avec une licence aussi coûteuse que Dragon Age, surtout quand le message est livré avec la subtilité d'un éléphant dans un magasin de porcelaine.
Le public cible n'était pas prêt pour la non-binarité et les questions trans dans l'heroic fantasy !
Le public cible n'était pas prêt pour la non-binarité et les questions trans dans l'heroic fantasy !
Je dirais plutôt : les mauvais jeux ne font plus recette. Un bon jeu, qu'il soit en monde ouvert ou non, fera toujours recette, enfin d'autant plus qu'il est bien distribué. Comme je le disais plus haut, l'inertie fait que les pratiquants de ce type de jeux - blockbusters moisis de l'intérieur - les délaissent seulement maintenant, après s'être (plus ou moins) amusés dessus quelques années.