
Pour ceux et celles ici qui, peut être, connaissent un peu de près ou de loin la réalité professionnelle des développeurs du monde de jeu vidéo, on peut dire que ce n'est pas de tout repos, ni l'univers de rêve strictement vanté dans la presse.
Pire, la jeunesse du média, et l'absence (voulue) de réglementation claire ou de convention collective amène à beaucoup de dérapages de la part de nombreux studios.
Canard PC et Mediapart se sont associés pour rendrent compte de la réalté du travail dans les gros studios de jeu vidéo français.
Je pense que ces journaux ne font ici qu'une amorce, mais il commence un studio , et pas des moindres : QUANTIC Dreams.
Le studio de David "Cage" , auteur de Fahrenheit, Heavy Rain et autre Nomad Soul est mis en lumière.
Je pense que ce sujet sera amené a être développé par le futur, je propose donc de centraliser les réflexions et articles autour de ce topic.
Le résumé de Gamekult :
https://www.gamekult.com/actualite/une- ... 1516006276
L'enquête de Canard PC (Premium)
https://www.canardpc.com/373/drole-damb ... ntic-dream
L'article de Mediapart
https://www.mediapart.fr/journal/econom ... nglet=full
L'article du Monde :
http://www.lemonde.fr/pixels/article/20 ... 08996.html
..".Mais derrière la réussite, la réalité au quotidien est moins reluisante. Quantic Dream, studio de création parisien spécialisé dans les aventures cinématographiques, est décrit par une quinzaine d’ex et actuels salariés interrogés par Le Monde comme une société caractérisée par une culture d’entreprise toxique, une direction aux propos et attitudes déplacés, des employés sous-considérés, des charges de travail écrasantes et des pratiques contractuelles douteuses.
Son président et fondateur David de Gruttola, dit David Cage, Légion d’honneur 2014, et son directeur général délégué, Guillaume Juppin de Fondaumière, médaille de l’ordre du mérite 2008, par ailleurs cofondateur et ancien président du Syndicat national du jeu vidéo, se disent « très surpris », « choqués » et « indignés » par ces accusations. Longuement interrogés au début de janvier dans les locaux de leur entreprise, les deux dirigeants évoquent les « élucubrations » d’anciens salariés « frustrés » qui n’ont jamais fait remonter leurs problèmes. Proches de la direction, les délégués du personnel décrivent de leur côté une entreprise bien organisée, fonctionnelle où les employés s’épanouissent.
Selon des informations du Monde, qu’ont également obtenues Mediapart et Canard PC, cinq anciens collaborateurs ont porté plainte au printemps 2017 contre Quantic Dream et l’un de ses salariés pour des photomontages dégradants. Le parquet de Paris a retenu la qualification d’« injures non publiques envers particulier »....