Sorti en 1984, Pac-Land est un jeu de plateformes novateur pour son époque, de par la qualité de ses graphismes, et un gameplay abouti qui aura certainement inspiré un peu plus tard Super Mario Bros ! La réalisation d'abord est une référence tant elle possédait des années d'avance sur les ordis et consoles des années 80, malgré le thème de Pac-Man qui finit par taper gentiment sur le système. Les 9 routes du jeu s'articulent en 4 rounds proposant des pièges différents, et où il faudra de plus éviter les fantômes, sauf à récolter une pac-gomme. A la fin du 3ème round, Pac-Man ramène une fée au pays... des fées, et se verra doté de bottes magiques pour l'aider à repartir chez lui retrouver femme et enfant (zut, j'ai révélé la fin !) dans un dernier round en sens inverse des précédents. Le (gros) problème de ce jeu se situe dans la gestion calamiteuse des sauts dépendants de la vitesse, de la durée de pression et de bonus amassés : Il en résulte beaucoup d'imprécisions, fatales dans les niveaux plus difficiles ; et de l'énervement avec les phases de tremplin exigeant un très bon timing, et se terminant souvent au fond de l'eau. Un classique au charme indéniable malgré tout.

J'aime à la folie ce cher Pac-man, et la série de jeux mettant en scène cette grosse boule jaune a toute ma sympathie. Néanmoins, cette variation plate-formesque, même révolutionnaire en son temps, défie à elle toute seule ma bienveillance. L'ambiance est enfantine voire ultra-niaise, dessins simplistes et couleurs primaires sont semblables aux dessins de votre petite nièce de 3 ans. La musique de Pac-Man, dans une boucle sonore sans fin, vous rappellera également ses pleurs les plus stridents. Insupportable au point que je redoute désormais cette mélodie que j'aimais tant ! Pac-land, c'est surtout le b-a ba de la plate-forme : tout droit, trois plate-formes, quelques trous et des ennemis mobiles, anarchiques, insupportables d'imprévisibilité. Quelques effets visuels (des arbres au premier plan, des rondins de bois qui s'animent...) rappelleront que ce sont des adultes qui sont derrière ça. Des adultes très vilains qui vous maltraiteront avec une difficulté intenable, misant tout sur des réflexes inhumains et des contrôles qui font un petit peu ce qu'ils veulent sans vous demander votre avis. Un jeu aussi mièvre qu'irritant, c'en est trop pour moi. Un "non" catégorique.